Les événements perturbateurs peuvent être classés en quatre catégories.
Catégorie 1 : Incident local. Ce type d’incident nécessite la mobilisation partielle ou totale de l’EIU, mais sa portée est généralement limitée à un immeuble ou à une section d’un immeuble. Certains dommages peuvent en résulter, mais les opérations peuvent reprendre en moins de 24 heures. En voici quelques exemples : incendie mineur ou rupture de canalisation qui nécessite de couper l’alimentation en eau courante, alerte à la bombe, coupure de courant, personne qui subit un malaise cardiaque, etc. Les premières répondantes et les premiers répondants peuvent ou non être appelés en renfort.
Catégorie 2 : Incident local prolongé. Ce type d’incident nécessite l’interruption des activités pendant plus de 24 heures, et sa portée est plus étendue. Il peut s’agir, par exemple, d’une panne de courant majeure, de l’effondrement partiel d’une toiture ou de manifestantes et manifestants qui bloquent l’accès aux locaux. Les premières répondantes et les premiers répondants sont généralement déployés sur les lieux
Catégorie 3 : Incident majeur. Ce type d’incident touche tout l’établissement et ses environs et peut fortement nuire aux opérations. On pense entre autres à des émeutes, à des épidémies et à des événements météorologiques extrêmes. Si on prévoit que les opérations seront compromises pendant 72 heures ou plus, l’incident doit être classé dans la catégorie 3.
Catégorie 4 : Incident à grande échelle. Les incidents qui touchent une ou plusieurs communautés et qui peuvent entraîner une interruption des opérations pendant une semaine ou plus doivent être classés dans cette catégorie.